Alternância de português L1, inglês L2 e francês L3: relações possíveis

Abstract

Ce mémoire vise à décrire les alternances linguistiques d'étudiants qui ont le portugais brésilien comme langue maternelle et l'anglais et le français comme langue étrangère. Dans cette étude spécifique, l'enseignement des langues est guidé par une éducation au plurilinguisme (KUCHENBECKER, 2019) ou plurilinguistique (HORST et KRUG, 2020). Pour cela, nous nous sommes appuyés sur le modèle théorico-méthodologique de la Dialectologie Pluridimensionnelle et Relationnelle de Thun (1996, 2005, 2009, 2010) et avons organisé le travail en objectifs spécifiques guidés par les dimensions dialingue, diagénérationnelle, diaréférentielle et diasexuelle dans le but de visualiser les phénomènes d'alternance en considérant différents facteurs sociaux et, ainsi comprendre ce qui influence cette réalité enseignement / apprentissage plurilingue. Les informateurs de cette recherche ont été sélectionnés en tenant compte des critères : avoir le portugais comme une de langues maternelles, être brésilien qui apprend le français, alors qu'ils ont déjà un niveau B2 en anglais. Nous avons interrogé au total six informateurs : deux femmes de la génération I (entre 18 et 36 ans), deux femmes de la génération II (plus de 52 ans) et deux hommes de la génération II (entre 18 et 36 ans). Les données de cette recherche ont été recueillies par le biais d'entretiens organisés en quatre moments : 1) Conversation semi-dirigée ; 2) production orale ; 3) Production écrite ; et 4) Questionnaire sur les croyances linguistiques. Les données ont été analysées, représentées puis analysées du point de vue de l'éducation au plurilinguisme, en considérant des approches plurielles. Dans le but spécifique de vérifier les types d'influences les plus récurrents entre les langues connues par les informateurs (dimension dialingue), nous avons trouvé le code-switching comme le phénomène le plus fréquent. Dans le but précis d'identifier l'importance de l'âge et de la génération de l'individu quant à l'utilisation de sa langue maternelle et de une langue étrangère dans l'apprentissage d'autres langues étrangères (dimension diagénérationnelle), nos résultats indiquent que l'ancienne génération est celle qui produit le plus d'influences et d'alternances. Avec l'objectif spécifique d'enquêter sur les rôles de genre dans l'utilisation et l'apprentissage de la langue (dimension diasexuelle), nous n'avons pas trouvé de preuve que le genre soit un facteur déterminant dans la production d'influences. Quant à l'objectif d'évaluer les impressions concernant les aspects positifs et négatifs des individus par rapport aux langues et à leurs études (dimension diaréférentielle), nous avons vérifié que les informateurs voient ces phénomènes comme naturels et de manière positive.