A caminhada das ideologias militares nas políticas educacionais brasileiras e sua marcha forte na contemporaneidade pelo Programa Nacional das Escolas Cívico-Militares

Abstract

Ce mémoire de maîtrise vise à comprendre comment les lignes directrices des idéaux militaires étaient présentes dans la sphère des politiques éducatives au fil des ans jusqu'à ce qu'elles arrivent au Programme National des Écoles Civiques-Militaires comme un repère contemporain. Basé sur la philosophie du langage, développée par Mikhaïl Bakhtine et le Cercle, il utilise des écrits signés par Mikhaïl Bakhtine, Camila Caracelli Scherma, João Wanderley Geraldi, Valdemir Miotello, Hélio Pajeú, Augusto Ponzio et Valentin Voloshinov pour fonder théoriquement l'enquête autour de la lutte des signes; de même, il utilise la collation comme chemin méthodologique pour mettre différentes voix en relation. Il utilise également les riches recherches sur l'histoire de l'éducation brésilienne menées par Dermeval Saviani, le concept de pouvoir disciplinaire du philosophe Michel Foucault et la méthodologie de Roland Barthes, considérant la rhétorique de l'image. Pour développer la recherche, on prend comme base de données: la recherche académique; documents dans le cadre des politiques publiques signés par des organes du Gouvernement Fédéral du Brésil; documents d'agents hégémoniques mondiaux; images produites par le Gouvernement Fédéral, les journaux électroniques et les organisations internationales; informations diffusées par les médias. La compréhension discursive des données de recherche révèle que, depuis l'Empire, les idéologies militaires ont exercé des forces sur l'éducation formelle brésilienne et que les matériaux discursifs ont travaillé, et travaillent, en faveur du renforcement des forces centripètes qui cherchent à amener le militarisme au centre de la valeur de démocratie. La recherche montre qu'à l'époque contemporaine, les discours en faveur de la militarisation sont forts et leurs défenseurs bien articulés au point de pouvoir légitimer le discours militarisant à travers l'élection d'un président qui a établi une politique éducative qui présente les formes constitutives de le phénomène de militarisation – le Programme National des Écoles Civiques-Militaires. Par la répétition de schémas énonciatifs, tant les photographies produites et diffusées dans le cadre de la propagande du programme que les documents officiels du programme, signés par le Ministère de l'Éducation et le Ministère de la Défense, établissent l'hégémonie et répondent aux exigences de l'agenda néoconservateur, en particulier aux exigences du nouvelle droite chrétienne. Les Écoles Civiques-Militaires stabilisent ainsi un mouvement politique qui, au Brésil, depuis 2013 a avancé dans la législature. Par ailleurs, la stratégie discursive utilisée pour justifier la mise en oeuvre du programme définit les écoles non militarisées comme des institutions sans sécurité, sans valeurs et sans bons résultats aux tests nationaux; de cette manière, en essayant d'établir un consensus sur les avantages de ce modèle scolaire, qui a comme ensemble d'actions pour la formation de valeurs, de devoirs et de coutumes militaires chez les élèves. Il conclut, enfin, que les Écoles Civiques-Militaires se concentrent sur l'éducation de la population pauvre, garantissent l'application de la vision hiérarchique, de la sanction normalisatrice et de l'examen et imprègnent l'espace scolaire d'un discours d'hygiène, d'ordre, d'obéissance, de discipline et le patriotisme